Immobilier en Basse-Normandie

Les tensions du marché n'ont pas épargné la Basse-Normandie, où les écarts ne cessent de grandir entre les acquéreurs et leur pouvoir d'achat immobilier. Certains sont découragés par le fait que le bien qu'ils ont ciblé demande encore des travaux, malgré son prix déjà conséquent. Ce sont les biens immobiliers au-delà de 230 000 euros qui, contre toute attente, se vendront le plus facilement, car au moins ils ne demandent aucuns travaux en sus. C'est à Villers-Bocage qu'un réel dynamisme a repris le dessus, car les populations alentours viennent volontiers s'y installer. Non loin de la capitale parisienne et accessible facilement par le biais des principaux axes routiers, la commune attire de plus en plus. Le marché immobilier s'en ressent sur place.

Il existe des zones comme celle de Deauville où le marché immobilier traverse la crise avec plus ou moins de sérénité. Les acheteurs Français ou étrangers, les investisseurs, ont toujours autant d'intérêt pour la commune et ses environs, ce qui profite largement aux agences et autres chasseurs immobiliers sur place. Il faut dire que Deauville bénéficie d'une situation idéale, avec sa proximité des bords de mer, ses animations (dont le fameux festival cinématographique attirant chaque année des grands noms de la profession, comme des milliers de touristes venus du monde entier). Une station balnéaire qui, depuis des décennies, ne cesse d'attirer les acheteurs, donc. Les prix s'en ressentent, on est forcément loin de ceux pratiqués dans l'arrière pays normand, d'où l'impossibilité pour de nombreux locaux d'y construire leur projet.

Pas de chaos programmé dans la commune de Trouville en matière d'immobilier, pour le plus grand plaisir des agences immobilières situées sur place. Principalement séduits par des résidences secondaires, les acheteurs sont souvent prêts à débourser des sommes importantes pouvant grimper jusqu'à 700000 euros, parfois plus pour les plus aisés. Il faut dire que la commune a de quoi attirer : elle jouxte le littoral normand, assure à ses habitants une bonne liaison autoroutière, notamment vers Paris. Cependant, beaucoup d'acquéreurs souhaitent encore investir dans des terres un peu plus reculées de la zone, pour des raisons budgétaires avant tout mais aussi par souci de trouver un plus grand confort de vie.

Même si une grande partie des transactions immobilières en Basse-Normandie concerne des résidences secondaires, les acheteurs de ces biens-là se montrent autant voire plus exigeants que les acheteurs de résidence principale. La période électorale, associée aux effets de la crise économique, n'ont fait que renforcer leur méfiance à l'égard des prix pratiqués sur le marché local. Les vendeurs campent souvent sur leurs positions et refusent de baisser les prix, les acheteurs préfèrent attendre. Ce sont les particuliers issus de la région parisienne et qui ont des budgets conséquents à allouer à leur projet qui restent les plus difficiles à séduire : ils veulent le prix, la superficie et les prestations et ne transigent pas...